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« L'OMF c'est l'espace des rencontres dans la diversité de la francophonie afin d'avancer ensemble »

Émilien Gallet

république participative du Dibistan

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Bienvenue sur le site de l'OMF

Fondée en 2015, l’OMF rassemble les entités francophones du monde micronational autour d’un objectif commun : promouvoir la langue française, renforcer la coopération et offrir un cadre de dialogue ouvert et inclusif. Elle favorise l’harmonie entre les alter-États et les communautés francophones en donnant une portée collective aux initiatives locales.

Au fil des années, l’Organisation est devenue un acteur reconnu. Ses rencontres internationales, à la fois diplomatiques et culturelles, permettent d’échanger, de développer des projets communs et de faire connaître la vitalité de la francophonie micronationaliste.

Ses actions s’appuient sur des valeurs fortes : la coopération, la solidarité, le respect mutuel et la diversité culturelle, portées par l’usage partagé du français. L’OMF n’est pas seulement un réseau ; elle est un espace vivant de coopération et d’innovation, où se construit une francophonie plus forte et plus unie.

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Nos Instances

L’Organisation de la MicroFrancophonie (OMF) repose sur un ensemble d’instances qui assurent son bon fonctionnement et garantissent que chaque voix puisse être entendue. Elles permettent à l’Organisation de prendre des décisions collectives, de les mettre en œuvre et d’assurer une représentation cohérente sur la scène intermicronationale.

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Trois piliers structurent cette gouvernance :

  • L’Assemblée générale, où l’ensemble des membres se réunit pour débattre et décider des grandes orientations de l’Organisation ;

  • Le Conseil, qui agit comme l’organe exécutif et veille à transformer ces décisions en actions concrètes ;

  • Le Secrétariat général, qui incarne la continuité de l’OMF, assure sa représentation extérieure et préside les autres instances.

 

Ces institutions fonctionnent en complémentarité. L’Assemblée définit les priorités, le Conseil organise leur mise en œuvre et le Secrétariat général veille à la cohérence de l’ensemble. Grâce à cette organisation claire, l’OMF peut conjuguer représentativité, efficacité et continuité, en restant fidèle à sa mission de coopération et de dialogue francophone.

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Notre Histoire

Au milieu des années 2010, la scène micronationaliste francophone foisonne d’initiatives, mais manque d’un cadre commun pour dialoguer et coopérer sur la durée. C’est dans ce contexte qu’émerge, en 2015, l’idée d’une organisation francophone dédiée : un espace où les projets se rencontrent, où les pratiques s’organisent, et où la langue française devient le fil conducteur. L’ambition est claire : rapprocher des entités dispersées, favoriser le dialogue et offrir au public une francophonie micronationale plus cohérente et visible.

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L’année suivante marque un tournant. En 2016, l’Organisation prend forme et se dote d’un cadre structuré. Le premier sommet, organisé les 23 et 24 septembre à Aigues-Mortes, concrétise cette volonté. Pendant deux jours, des délégations se rencontrent, échangent leurs expériences, débattent de projets communs et présentent au public ce que la microfrancophonie peut offrir. Cet événement attire l’attention des médias, soulignant à la fois l’aspect original et le sérieux de la démarche. Il inaugure une tradition de rencontres internationales qui rythmera désormais la vie de l’OMF.

 

Rapidement, l’Organisation choisit de ne pas se limiter aux grands rendez-vous biennaux. Elle met en place des rencontres régionales et intersessions — en 2016 à Bruxelles, en 2017 au Luxembourg, en 2018 à Lille et en 2019 au Saguenay — qui servent de laboratoires d’idées et de lieux d’expérimentation. Ces formats plus intimes permettent de préparer les sommets, de tester de nouvelles méthodes et de maintenir une dynamique entre deux grandes échéances.

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Le deuxième sommet, organisé le 21 juillet 2018 à Vincennes, confirme la vitalité de l’initiative. Il s’accompagne d’une exposition mettant en avant passeports, monnaies, journaux et autres symboles produits par les participants. L’événement prend ainsi une dimension patrimoniale et muséale : il ne s’agit plus seulement de débattre, mais aussi de montrer et contextualiser la diversité des pratiques. Ce rendez-vous témoigne d’une maturité naissante et d’une volonté de documenter la microfrancophonie pour le public.

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Après cette montée en puissance, une période plus calme s’installe. Comme dans tout projet collectif, le rythme se heurte aux contraintes du temps et aux aléas extérieurs. Pourtant, l’OMF continue de fonctionner grâce à ses structures internes. Les échanges en ligne se multiplient, les institutions internes assurent la continuité et l’organisation conserve sa légitimité.

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La reprise est nette en 2022, avec le troisième sommet, tenu les 27 et 28 août à Blaye. Après quatre années d’interruption, les participants se retrouvent pour dresser des bilans et relancer des projets. La presse locale salue l’événement, allant jusqu’à présenter la ville d’accueil comme la “capitale de la microfrancophonie” le temps d’un week-end. Ce retour illustre la résilience de l’Organisation et son ancrage dans les territoires.

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Deux ans plus tard, les 24 et 25 août 2024, la quatrième édition se déroule à Saint-Antoine-l’Abbaye. Le thème choisi, “des utopies pour résister à la dystopie”, souligne une constante de l’OMF : au-delà du caractère insolite, ses rencontres abordent des enjeux civiques tels que l’environnement, les minorités culturelles ou l’éthique communautaire. Les médias régionaux insistent sur ce contraste : un décor historique et baroque pour accueillir des débats à la fois actuels et sérieux.

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Le choix du français comme langue officielle est un autre marqueur fort. Dans un univers souvent dominé par l’anglais, l’OMF affirme son identité linguistique et culturelle, à la fois outil de communication et positionnement symbolique.

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L’Organisation distingue également différentes formes d’adhésion, permettant à certaines entités de participer comme observateurs avant de devenir membres à part entière. Cette flexibilité favorise l’ouverture et encourage les collaborations extérieures, tout en consolidant un cœur institutionnel stable.

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Chaque sommet a enrichi la “grammaire” de la MicroFrancophonie : le premier posait les bases, le second ouvrait une dimension patrimoniale, le troisième validait la capacité de rebond et le quatrième assumait une ambition thématique tournée vers les grands défis contemporains. Entre-temps, les rencontres régionales et les échanges en ligne assurent la continuité et nourrissent la créativité.

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Enfin, la présence publique de l’OMF à travers ses publications, ses annonces et son site officiel contribue à la lisibilité de son action. En rendant ses activités visibles et compréhensibles, l’Organisation construit une mémoire ouverte et transparente, et facilite l’intégration de nouvelles initiatives.

Nos sommets et rencontres

L’Organisation de la MicroFrancophonie (OMF) vit au rythme de ses sommets et de ses rencontres, qui sont autant de respirations collectives.

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Les sommets, moments forts et solennels, reviennent généralement tous les deux ans. Ils rassemblent les membres autour de débats, de projets et de décisions qui tracent le chemin commun.

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Entre ces grandes étapes, des rencontres plus légères et plus fréquentes se tiennent. Leur simplicité logistique permet une spontanéité bienvenue : elles nourrissent le dialogue, entretiennent le lien et maintiennent vivante la dynamique francophone qui anime l’Organisation.

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Le tout premier Sommet de la MicroFrancophonie s’est tenu les 23 et 24 septembre 2016 au cœur de la Camargue, dans un cadre patrimonial et symbolique. Cet événement fondateur, organisé avec la participation de délégations venues de plusieurs horizons francophones, avait pour objectif de faire connaître le mouvement micronational et d’offrir un espace de rencontre à ses principaux acteurs.

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Le programme combinait débats et expositions, permettant aux visiteurs de découvrir la diversité des initiatives présentes. Passeports, monnaies, journaux et autres emblèmes étaient exposés, témoignant de la créativité et du sérieux de ces entités souvent perçues comme utopiques. Les discussions ont abordé des thèmes de fond : le développement de nouvelles formes de citoyenneté, l’affirmation identitaire, l’autosuffisance alimentaire ou encore la place des micronations dans l’espace politique contemporain.

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L’événement ne s’est pas limité aux débats institutionnels. Une soirée de gala, organisée dans l’esprit des grandes réceptions diplomatiques, a réuni l’ensemble des délégations dans une atmosphère conviviale. Marquée par des échanges culturels, des remises symboliques de distinctions et des moments festifs, cette soirée a contribué à renforcer les liens et à donner à ce premier sommet une dimension chaleureuse et humaine.

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Entre sérieux et créativité, ce rassemblement a posé les bases de la MicroFrancophonie comme espace de coopération francophone. Il a montré que derrière l’originalité des micronations se trouvent des causes profondes et des messages universels, affirmant la légitimité d’un cadre commun pour porter ces voix singulières.

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Le Sommet de Vincennes, tenu les 21 et 22 juillet 2018, a marqué la deuxième grande rencontre internationale de la MicroFrancophonie francophone. Organisé dans un cadre symbolique et patrimonial, il a permis de rassembler de nombreuses délégations venues d’Europe et d’Amérique, confirmant la vitalité croissante du mouvement.

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Cet événement avait pour ambition de renforcer les liens entre les participants et de nourrir une réflexion collective autour de thèmes essentiels. Les débats se sont concentrés sur le rôle d’internet dans la construction des communautés, sur la relation entre fiction et réalité dans le domaine micronational, ainsi que sur des enjeux plus contemporains comme la bioéthique et la lutte contre la désinformation.

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Le sommet se distinguait aussi par sa démarche écoresponsable, notamment à travers l’organisation d’un rassemblement sans plastique, soulignant l’importance de la cohérence entre discours et pratiques.

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Une place importante a été accordée à la culture et à la documentation. Le photographe Léo Delafontaine a présenté son travail consacré aux micronations, tandis que des extraits d’un documentaire en cours de production ont offert au public un regard inédit sur cette communauté en plein essor. En parallèle, une exposition philatélique a présenté tout l’été des timbres spécialement émis pour l’occasion, marquant un jalon unique dans l’histoire de la philatélie micronationale.

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Au-delà des cérémonies protocolaires et des décorations symboliques, le sommet a été un temps fort de convivialité et de réflexion, réunissant des personnalités venues avec l’envie d’élever le débat et de tracer de nouvelles perspectives pour la francophonie micronationaliste.

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Le Sommet de Blaye de l’Organisation de la MicroFrancophonie (OMF) s’est tenu les 27 et 28 août 2022 dans la prestigieuse Citadelle de Blaye, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Reporté en raison de la crise sanitaire, cet événement a marqué le grand retour des rencontres internationales de l’OMF, réunissant des délégations francophones venues d’Europe et d’Amérique du Nord.

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Ce sommet a mis en lumière la diversité et la vitalité du monde micronational francophone. Les participants ont partagé leurs histoires, leurs mythes fondateurs et leurs projets, renforçant le sentiment d’appartenance à une communauté vivante. Conférences, ateliers et débats ont permis d’échanger sur des thèmes aussi variés que la création de monnaies, la diplomatie symbolique ou encore l’invention de langues.

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Parallèlement, une exposition micronationale a présenté au public passeports, timbres, journaux et monnaies, témoins matériels de la créativité des entités présentes. Plusieurs cérémonies officielles ont également ponctué la rencontre, parmi lesquelles la remise du prix Molière à la chercheuse Sandra Petermann et à l’auteur Gil Zinck, pour leur contribution à l’étude et à la diffusion du micronationalisme.

 

Le sommet a été marqué par des signatures de traités, des remises de distinctions honorifiques et des moments de convivialité, notamment un dîner d’État au Château Marquis de Vauban et une visite des souterrains de la citadelle.

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Considéré comme un succès, le Sommet de Blaye a confirmé la place de l’OMF comme acteur central de la francophonie micronationaliste et a renforcé les liens entre ses membres, tout en ouvrant la porte à de nouvelles coopérations.

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Le quatrième Sommet de la MicroFrancophonie s’est tenu les 24 et 25 août 2024 dans le village médiéval de Saint-Antoine-l’Abbaye, reconnu parmi les plus beaux de France. Ce cadre patrimonial chargé d’histoire a offert une atmosphère unique pour accueillir les délégations francophones venues d’Europe et d’Amérique, rassemblées autour d’un thème évocateur : « Des utopies pour résister à la dystopie ».

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Tout au long du week-end, des conférences et des tables rondes ont abordé des questions actuelles : l’environnement, l’éthique des communautés, le rôle des micronations dans la promotion des cultures minoritaires et les formes alternatives de citoyenneté. Ces discussions ont mis en lumière la capacité du mouvement à conjuguer imagination et réflexion, en offrant des perspectives originales sur des enjeux universels.

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En parallèle des travaux institutionnels, une exposition accessible au public a présenté passeports, timbres, monnaies et autres productions symboliques, véritables marqueurs de l’identité et de la créativité des entités participantes. Des cérémonies protocolaires, ponctuées de remises de distinctions et d’actes diplomatiques, ont également donné un ton solennel à l’événement, soulignant la maturité croissante de la MicroFrancophonie.

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L’atmosphère n’était pas uniquement studieuse. Les délégations ont aussi partagé des moments conviviaux : visites du patrimoine local, découvertes gastronomiques et échanges informels, qui ont contribué à renforcer les liens entre participants.

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Entre débats citoyens et convivialité festive, ce quatrième sommet a confirmé le rôle de l’OMF comme espace de dialogue francophone. Il a montré que la microfrancophonie, tout en assumant son originalité, demeure un lieu où se construisent solidarité, coopération et innovation culturelle

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